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des rencontres

peplautes !   

 

Les séances de dédicaces d'Amélie Nothomb sont autant d'occasions de nous rencontrer puis de nous revoir et de nous rerevoir. Nous élargissons également les occasions en nous rencontrant lors des concerts de RoBERT ou lors d'événements encore différents, du moment que le "prétexte" nous fasse plaisir ! 

Commençons par un récit récent drôle et rigolo, çui de Celeborn qui pour une fois ne les a pas dépassées, il a été le fidèle reporteur de ce qui s'est réellement passé lors de cette rencontre avec Amélie Nothomb présentée par ce charmant Eduardo en ce 19 septembre 2002 déjà mythique...

 

Dédicace : ce qui s'est réellement passé !, par *Celeborn(20/09/02)

 

N'ayant rien à faire dédicacer à Lamélie, je me suis permis d'exercer une vague vocation journalistique. Voici donc sous vos yeux ébahis :

 

 

Une journée en Péplautie !

 

Note avant de commencer : tout ce qui est rapporté ici a réellement été prononcé ou eu lieu ; rien n'est inventé !

 

Les dédicaces sont le moment où l'on peut tout demander à Amélie. Un lecteur en a ainsi profité pour lui demander le n° de téléphone d'une copine à lui car il l'avait perdu.

 

Une dédicace, c'est le moment de convertir de nouvelles personnes. C'est pourquoi Guilaine prend le temps de bien expliquer : "Nous sommes un groupe sur Yahoo. Peplum. P-E-P-L-U-M."

 

Une dédicace, c'est l'occasion de montrer des photos à Amélie. En voyant une photo noir et blanc où elle embrasse Montalte sur la bouche (ou presque), Amélie ne peut retenir un sonore " NOM D'UN CHIEN !!!"

 

C'est au tour de Guilaine. Elle a encore oublié de s'habiller.

.........

Guilaine ne veut plus s'en aller. La salle s'impatiente.

.........

Guilaine ne veut plus s'en aller. La salle s'impatiente FORTEMENT.

.........

Guilaine ne veut plus s'en aller. Une émeute se prépare.

..........

Guilaine en termine enfin avec Amélie (ou le contraire) : "Merci beaucoup Amélie ! A Vendredi prochain, quelle heure ?!?"

 

Amélie a parfois des trous de mémoire. Heureusement, Laurence veille :

"- Laurence ? Montpellier, c'est le 8 ou le 9 ?

- C'est le 9 !"

 

Forcément, ça impressionne les gens. Une dame à Laurence : "Vous êtes attachée de presse chez Albin Michel ?"

 

Pendant ce temps, tout le monde s'arrache la photographe officielle, à savoir Nathalie, qui en est déjà à sa 3e photo de lecteur avec Amélie.

 

Une dédicace, c'est aussi l'occasion de comparer :

"- Amélie m'a fait un cadeau et pas à toi !

- Na na na na !" (Guilaine et Janu-San à *Celeborn)

 

Soudain, Amélie s'étonne : "Pourquoi est-ce que Jill est à genoux, en larmes, aux pieds de Jean-Rémi ?"

 

Nathalie a soif. Réaction logique : elle chourre à Amélie sa bouteille d'eau et son verre.

 

Dialogue entre Nathalie et Jill suite à ce vol qualifié, alors que Jill boit à ladite bouteille :

"- Tu te rends compte que tu bois l'eau d'Amélie ! Ensuite tu donneras la bouteille à Guilaine.

- Non, je vais la vendre à Laurence !"

 

Une dame remarque l'éprouvant travail de Nathalie à la photographie :

Je vous vois qui prenez des photos depuis tout à l'heure. Je vous admire beaucoup !"

 

Amélie reçoit toujours des beaux cadeaux lors des dédicaces. Ainsi, un lecteur au regard inquiétant lui offre une ardoise sur laquelle est écrit son nom en couleurs et en lettres d'écolier.

 

Nathalie n'hésite pas à s'immiscer pour fournir l'information capitale :

Amélie, bas, à une lectrice : "je crois que Laureline ne peut pas venir..."

Nathalie, au loin, gueulant : "NAN, ELLE PEUT PAS VENIR !!!!"

 

Une dédicace, c'est l'occasion de relever un défi déjà ancien. Nadia arrive devant Amélie et... commence à enlever son chemisier blanc en un langoureux strip-tease qui la laissera en bikini. La salle, subjugée, applaudit à tout rompre.

 

Grâce à sa stratégie du strip-tease, Nadia réussit l'incroyable performance de rester + longtemps à la table de dédicace que Guilaine. La prochaine fois, Guilaine enlève le bas !

 

Une dédicace, c'est aussi l'occasion de dire de profondes vérités : "Jean-Rémi est l'élément nécessaire de Peplum !" (Guilaine)

 

Nathalie a (encore) soif. Amélie passe avec un Perrier :

"-Ah ! Elle a une boisson fraîche !

- Ah ! parce que vous voulez AUSSI ma boisson fraîche ?!!!" 

 

 

 

Une fois la dédicace finie, il y a bien entendu l'AFTER !!

 

"Je préfère les marques de détergents à la politique !" (Nathalie, 21h50)

 

"NAN NAN NAN NAN NAN NAN NAN NAN !!!!!!!!!!!!" (Guilaine au serveur qui, en débarrassant la table, à commis l'impardonnable erreur de se saisir de la bouteille d'Amélie (celle que Nathalie a chourrée quelques heures avant ! :-) )

 

 

*Celeborn, ce fut une bien belle journée !

 

NB uniquement pour Amandine : Tu étais bien + proche de mes pieds que de ceux d'Amélie, très chère :o) 

 

La Foire du Livre de Brive 2003, par Ariane :  (11/11/2003)

Hello mes chers péplautes,

A mon tour de vous donner mes impressions personnelles concernant la foire du livre de Brive la Veinarde.

Tout commence avec mon arrivée à Gare d'Austerlitz. Je me dirigeais vers le quai de mon train quand - stupeur ! - j'aperçois Amélie (presque en retard pour le train du livre). Sur son visage flottent de sombres nuages noirs qui m'intimident. Elle semble être de mauvaise humeur, voilà qui est un peu curieux. Elle sait que plusieurs boissons colorées pétillantes et alcoolisées (entre autres : champagne et alcool de prune dont elle raffole) l'attendent de pied ferme dans le train du livre. Alors pourquoi cet air sombre ? Je passe devant elle sans l'ombre d'un bonjour (je n'ose pas la déranger en pleine rumination), je me réconforte en pensant qu'elle sera plus disposée à me voir à la foire où elle s'attend à la venue de harpies ou espèces plus ou moins désirables de ce genre.

"C'est pas tout ça, il faut que je trouve mon train et Celsius !! Mais où donc peut-elle bien se trouver ??? Celsius, réponds au téléphone !!" Je m'installe inquiète, songeant que la journée aurait pu un tant soit peu mieux commencer. J'entreprends une promenade de santé dans le train, histoire de me changer les idées. Et là bonheur ! Celsius est là qui me guette !

Tout bascule, fini les inquiétudes de tout genre ! Ce voyage en compagnie de ma chère Celsius fut très agréable. Nous avons beaucoup rigolé, parlant de choses et d'autres, de la folie des péplautes par
exemple ;-) "Celsius, quand est-ce qu'on arrive ? "(soupir) "Encore une heure, Ariane. Tu m'as déjà posé la question il y a cinq minutes". "Ah oui, c'est vrai." (énième vérification de montre) "dépêche-toi
monsieur le train" Un grand merci à Celsius qui a su tempérer mon excitation et mon impatience enfantines.

Finalement je me trouve une activité palpitante 10 minutes avant l'arrivée ("ah non, pas tout de suite, faut que je finisse d'écrire ma lettre"). Mais en l'espace d'une seconde, je reprends conscience de mes
priorités. Stylo, papier, enveloppe vîtes rangés. Ah nous la foire du livre !!!

Jack, en vrai gentleman, nous attend sur le quai et propose de nous aider à porter tous nos bagages. Merci Jack !!! Après un bref saut à l'hôtel et une pause café bien méritée, nous décidons enfin de nous rendre à la foire du livre. Et là, nous rencontrons une charmante jeune femme aux grands yeux intrigants et tout de noir vêtue (avec une pointe de violet). "Vous, ici !!! Je ne m'attendais pas à vous voir !" commença Amélie avec son air stupéfait que nous aimons tous. Ainsi commença une charmante discussion pendant laquelle Celsius, Jack et moi apprenons de la Mélie qu'elle n'est pas vraiment pressée de se plonger dans le bain Michel.

Finalement la Dame se décide à réintégrer l'équipe Michel, non sans quelques regrets. Quant à nous, un petit tour des lieux s'est vite imposé à nos esprits. Vite fait, bien fait et zou, un nouveau bonjour à la Mélie !, salut qui semblait nécessaire à parfaire cette charmante journée. Des discussions de tout genre eurent lieu. Amélie se demanda comment une de ses lectrices pouvait étudier l'électricité. Et Jack d'ajouter que lui aussi avait un diplôme d'électricien. Stupéfaction d'Amélie (moi je riais sous cape !). Conclusion : Amélie nous a baptisés Jack et moi le "gang des électriciens".

J'avais plein de choses à dire à la Mélie (et pour une fois je n'ai pas perdu mes moyens devant elle). Je lui ai montré une plaquette du festival des arts de Supélec et lui ai demandé ce qu'elle en pensait. "C'est très joli Ariane mais qui voulez vous inviter à ce festival ? m'a-t-elle demandé. Et moi de parler de la merveilleuse Béatrice Commengé. Amélie a été enchantée de savoir que j'avais pensé à son amie de toujours. A tel point qu'elle m'a dit de venir de sa part et miracle des miracles : elle a fait tout le boulot en parlant de mon festival à Béatrice pendant que j'étais occupée ailleurs. Conclusion : grâce à Amélie ( mille mercis à la Déesse à qui je dois tant), Béatrice vient à Supélec. Chic chic chic !!! J'ai discuté des heures avec Béatrice à propos de la lecture, du Japon, d'Amélie, de philosophie etc... Nous nous sommes entendues comme larrons en foire. Je suis vraiment très heureuse d'avoir fait sa connaissance (et elle a été très contente que j'achète trois de ses livres) !!

Le soir, franches rigolades avec Celsius et Jack autour d'un repas chinois dans un restaurant où les serveurs n'étaient pas réellement chinois (c'est comme dans ton resto jap, Jill, les serveurs sont d'une autre nationalité que celle de la cuisine proposée).

J'ai passé ma nuit à Brive à lire des livres de Béatrice Commengé. Ce fut succulent. Moins pour Celsius et Jack qui ont dû un peu m'attendre le lendemain matin, le temps que Mademoiselle Ariane se réveille, se pomponne etc...

Nous sommes allés au marché où Celsius a fait des folies gastronomiques. Moi je me lamentais au sujet des pauvres lapins exposés qui allaient finir en chair à pâté. Si je ne rentrais pas chez mes parents, j'en aurais ramené un dans mes bagages.

Toutes ces bonnes choses exposées sur le marché nous ont donné faim et soif. Direction : café le plus proche et bing voilà que nous tombons nez à nez avec la fée du téléphone portable : notre lynxette adorée. S'ensuivit une discussion péplaute très animée pendant laquelle notre Manon préférée nous a raconté des vertes et des pas mûres.

Après déjeuner, nous sommes allés voir la Mélie. En ce samedi après-midi ensoleillé, beaucoup de monde avait eu la même idée si bien qu'une queue digne de celles du salon de livre de Paris nous attendait. Pour ma part, étant quelque peu épouvantée de voir autant de fans s'agglutiner devant la Mélie, je suis allée discuter avec deux auteures adorables : Béatrice Commengé (et oui, je l'adore) et Alix de Saint André qui était étonnée de savoir que j'avais déjà lu Ma Nanie (ne vous inquiétez pas, gente dame, avec le prix que vous venez tout juste de recevoir, les gens vont enfin lire votre dernière petite merveille).

Avant de quitter l'antre du bonheur littéraire, j'ai salué une dernière fois Amélie et ai fait signer trois livres dont Métaphysique des Tubes pour ma Maman qui a eu le droit à la divine phrase "J'aime beaucoup ce que vous faites" cette fois-ci couchée sur le papier. Bonne nouvelle : Maman lira ce livre ce soir ! Depuis le temps que j'attendais qu'elle le lise. Il aura fallu un beau compliment mélien pour que madame Hécart se décide !!!

Après, il a fallu songer à se préparer pour le retour. La tristesse a vite gagné mon coeur. Celsius et Jack ont eu la gentillesse de m'accompagner à la gare. J'ai failli éclater en sanglots tant je ne voulais pas les quitter. Amélie est arrivée, dernière discussion nothombienne émouvante au sujet de Guilaine (ça ne m'aidait pas à contenir mes sentiments). Nous avons tous les trois eu droit à de jolis compliments méliens, c'était gentil de sa part.

Et puis le train est arrivé, il a fallu sérieusement songer à partir. "Ensuite il ne s'est plus rien passé" de bien : j'ai eu le cafard pendant tout le trajet, impossible de lire. J'étais aussi tiraillée par l'envie de faire un petit coucou à la Mélie qui était dans le même train mais je me suis abstenue. Il faut savoir s'arrêter un moment. Les choses se sont encore détériorées par la suite. En chemin vers la gare de Lyon, j'ai coincé un talon d'une de mes chaussures dans une bouche d'aération (un chauffeur de taxi était mort de rire, le salaud). Bref, le retour a été mouvementé émotionnellement parlant. Brive était loin derrière moi géographiquement mais il restera toujours proche dans mon coeur.
L'année prochaine, j'y retourne !!!

Ariane 

 

A quand la suite ?

 

Si vous vous sentez l'âme d'un reporter péplaute, n'hésitez pas à proposer des récits de rencontres. Xavier PCDA a publié sur son site plusieurs récits péplautes, que vous pouvez retrouver... Au bonheur des maux !!

 

 

Et voici le lieu mythique où eurent lieu de nombreuses rencontres parisiennes entre Péplautes, La Rotonde : 

 

 

Là, si vous vous sentez l'âme d'un joyeux farfouilleur d'archives, n'hésitez pas !!!

Bien entendu, il ne pourra s'agir que de récits qui ne soient pas déjà publiés ici ou ailleurs !

 

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